Les mauritaniens ont longtemps placé leurs espoirs dans les élites – dirigeants politiques, figures intellectuelles, hauts responsables – les investissant de la mission de porter le changement et répondre aux défis collectifs.

Dans le tumulte de l'information continue, certains journalistes se contentent de relayer. D'autres, plus rares, éclairent. Et puis, il y a ceux qui marquent leur époque. Le Dr Mohamed Taghiyoullah El Edhem appartient à cette dernière catégorie.

La démission de l’élite, qui peut être assimilée à une trahison des éclaireurs, est devenue un spectacle quotidien, presque banal, et pourtant de plus en plus accablant. Ceux qui devraient incarner la lumière et montrer la voie se sont mués en simples spectateurs, hypnotisés par les mirages du pouvoir et de l’argent.

Publié en février 2013

Au pays des grandes contradictions, les groupes dominants renaissent de leurs blessures, à l'image de certaines espèces animales qui régénèrent leurs membres perdus. Sauf qu'ici, ils repoussent plus toxiques, plus redoutables, plus douloureux.