
Dans le tumulte de l'information continue, certains journalistes se contentent de relayer. D'autres, plus rares, éclairent. Et puis, il y a ceux qui marquent leur époque. Le Dr Mohamed Taghiyoullah El Edhem appartient à cette dernière catégorie.
Homme de médias aux multiples facettes, il s’impose aujourd’hui comme l’un des analystes les plus respectés de Mauritanie. Sa plume, vive mais jamais vaine, sait allier profondeur de réflexion et équilibre du propos. Dans un paysage médiatique souvent clivé, il est de ceux qui refusent la facilité des extrêmes pour mieux tracer le chemin du discernement.
Une plume libre et lucide
Les écrits et les analyses de Mohamed Taghiyoullah captivent autant par leur style que par leur pertinence. Chaque mot est pesé, chaque analyse construite. Derrière cette légèreté de ton se cache un professionnel rigoureux, profondément attaché à l’exactitude, à la nuance et à la vérité.
Sa pensée claire, sa posture mesurée et sa fidélité aux faits en font un journaliste à part. Ni complaisant, ni opportuniste, il suit une ligne faite de droiture, de patriotisme sincère et de responsabilité citoyenne. Il aime son pays — avec lucidité, sans aveuglement. Et il le sert — avec honnêteté, sans calcul.
Une empreinte durable à la Télévision nationale
Bien avant d’embrasser la dynamique de la CENI, Mohamed Taghiyoullah El Edhem a marqué de manière significative le paysage audiovisuel national. Directeur des programmes et de l’information de la Télévision nationale de Mauritanie, il y a impulsé une profonde mutation professionnelle.
Son passage à ce poste-clé a permis la modernisation des formats, l’amélioration des contenus, la réaffirmation de l’éthique éditoriale, et surtout la formation de jeunes équipes aujourd’hui aguerries, qui perpétuent son exigence de qualité. Beaucoup le décrivent comme un précurseur calme mais ferme, soucieux de transmission et de transformation durable.
L’homme de l’heure à la CENI
Mais c’est lors des dernières élections présidentielles que Mohamed Taghiyoullah El Edhem a confirmé son statut de référence. D’aucuns disent qu’il a été la voix médiatique de la CENI, celle que la population attendait pour comprendre les étapes du processus électoral.
Maîtrisant parfaitement les rouages de l’institution électorale, il a assuré la couverture complète de l’événement, depuis l'ouverture de la campagne jusqu’à la proclamation des résultats définitifs. À la CENI, il fut la coqueluche – pas pour faire bonne figure, mais parce qu’il a su incarner la rigueur, la clarté, et la pédagogie nécessaires à un moment aussi crucial pour la démocratie mauritanienne.
Un regard en hauteur, une éthique en filigrane
Ce qui frappe chez Mohamed Taghiyoullah Ledhem, c’est la constance avec laquelle il élève le débat. Il ne suit pas la frénésie ambiante, il la questionne. Il ne reproduit pas les discours, il les déconstruit. Son journalisme est celui de la responsabilité, de l’analyse structurée, du refus du sensationnalisme.
Dans un univers parfois dominé par l’instantanéité et la superficialité, il est resté fidèle à une éthique exigeante, profondément ancrée dans les valeurs du service public et de l’intérêt général.
Plus qu’un journaliste, un repère
Aujourd’hui, Mohamed Taghiyoullah El Edhem est bien plus qu’un homme de médias : il est une voix respectée, un repère intellectuel, un modèle professionnel pour une génération montante de journalistes. Sa capacité à dire vrai, avec élégance et mesure, en fait un acteur incontournable du paysage médiatique mauritanien.
Toujours discret, jamais dans la recherche de la lumière pour elle-même, il laisse plutôt son travail parler pour lui. Et il parle fort, car il est juste.
Une reconnaissance méritée
Tout ce qui précède lui vaut aujourd’hui l’admiration de ses pairs, la reconnaissance des institutions et la confiance du public.
Il est désormais temps que cet engagement, cette rigueur et cette expérience soient pleinement reconnus, récompensés et mis à profit pour le bien de la communication nationale, du journalisme professionnel, et de l’avenir des médias en Mauritanie.
Dans une époque où la vérité se négocie, où la parole se dilue, Mohamed Taghiyoullah El Edhem nous rappelle que la rigueur, la loyauté et l’exigence demeurent les fondements d’un journalisme utile, crédible et respecté.