Pas d’excuses dans la traine contre le discours de la haine / El Wely Sidi Heiba
Il est bien étrange ce silence presque complet, ou négligence délibérée ou indifférence placide de la plupart des partis du paysage politique et des organisations non gouvernementales en s’abstenant de dénoncer résolument cette vague déferlante de discours haineux et de ciblage de la cohésion et de l'unité nationale et franchi toutes les lignes rouges.
Or le parti de l'Union pour la République (UPR) a fait en cela figure d'exception en déclarant véhément par la voix de son président, M. Sidi Mohamed Ould Taleb Omar sa position ferme et claire, sans équivoque consciemment déterminée à rejeter ce discours en détail et dans toutes ses charges, ainsi qu’à exiger d’y faire face avec sagesse et fermeté.
Or cette déclaration consciencieuse a vite été suivie par l'émission, immédiate pour toutes les ses bases du parti, d'instructions strictes, mesures claires et fermes, et de procédures pratiques appropriées, afin de confronter par la rhétorique mature, l’action productive de terrain et l’exhortation au renforcement des liens de liens existants de fraternité mue par l'islam, lui-même délibérément entamé dans cette furie.
Sans doute, la déclaration du Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, Monsieur Mohamed Salem Ould Merzough, d’appliquer fermement la loi contre "les appels, les enregistrements et les comportements caractérisés par l'extrémisme visant le peuple et son unité nationale sacrée", vient à point nommé. Elle définit bien clairement, dans sa chair, la position stricte de l'État face à cette dérive qui vise à nuire la sécurité des citoyens et à déstabiliser la stabilité du pays.
Or la stabilité et la sécurité constituent dans le programme du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazwani, des piliers pivots pour lesquels il a développé des approches fondées sur :
- la lutter contre la pauvreté,
- l’éradication des causes de l'injustice, de l'exclusion et à de la marginalisation.
Pour parvenir à ce dessein patriotique, il a concédé au gouvernement un large espace de la liberté d'initiative, d’action sur le terrain, dans un climat marqué décongestion politique qui a réhabilité :
- la logique du dialogue,
- l'efficacité de la consultation,
- la droit de la similitude et la nécessaire comparaison des visions, des programmes et des discours politiques,
qui sont tous sont de nature à porter haut le pays et à faire du bien être et de la cohésion du peuple la finalité pérenne.
Il ne reste, alors, après cette nouvelle orientation que l'État a exprimé à travers la déclaration de la fermeté du Ministre de l’Intérieur, motivée par les directives du Président de la République, que suivent les partis politiques et les organisations civiques non gouvernementales pour contrer cette vague de haine ;
Un vague d’autant plus maléfique, d’ailleurs, qu’elle porte au pays le mal en son germe, et ne pourrait en aucun cas bénéficier à ses auteurs qui nourrissent des ambitions dangereuses et absurdes.