Des enregistrements répréhensibles de par leur contenu, décevants dans leur langage décroissant et leurs menaces à peine voilées sont diffusés, dans certains médias sociaux et sites électroniques, par une volonté malveillante de personnes frustrées et hantées par l’apparition de signes éclatants d’une réforme qui prend de plus en plus forme. Une réforme qui fait craindre le pire à ceux qui ont participé aux dommages causés la décennie écoulée, et à travers une corruption sans précédent dans tous les secteurs sous couvert de considérations passéistes qui ont consacré les concepts du clan, de la tribu, de la logique de la force et de la prise de décision unilatérale.
Mais ce qui interpelle, c’est le déclin du niveau rhétorique de ces enregistrements qui se meuvent dans les bourbiers verbeux de la légèreté et des transgressions de toutes les chartes et valeurs de l'éthique qui sont établies pour préserver l'intimité et l’intégrité de l'homme qu’Allah a honoré et fait un successeur sur terre.
Et parce que l'islam interdit catégoriquement de porter atteinte à cette dignité, il a dressé de hauts remparts tout autour et établi des lignes infranchissables ; Cette dignité est explicitement décrite dans un livre saint et un langage limpide. L'Occident ayant saisi la teneur des dispositions suprêmes qui régissent cette dignité, a sans retenue adopté celles-ci dans les détails avant de les reformuler en une déclaration qu'il a appelée "Charte Universelle des Droits de l'Homme", et par laquelle, il a rétabli son entière "humanité.
Mais, mieux encore, l’occident s’est depuis refusé dans tous ses pays la calomnie, l’injure et la transgression des contenus et dispositions de ses chartes et pactes des droits humains sacrés sous peine de sévères sanctions dissuasives.
Doit-on accepter le rabaissement et la vulgarité du discours diligentés et animés par des nostalgiques de la décennie et ses excentricités, dont regorgent de nombreuses interfaces de nos médias sociaux «à des fins» malveillantes, et certains sites électroniques, peu regardant sur les contraintes de l’éthique et l'engagement professionnel, eux aussi «hypothéqués» pour les mêmes raisons insultantes et blessantes ?
N’est-il pas révoltant que la loi, qui est supposée être au-dessus des clivages tribaux, ethniques et des castes de stratification, ne puisse avoir la latitude de poursuivre ceux qui la transgressent et brisent ses constantes, dans un défi flagrant, comme s'ils étaient tout au-dessus d’elle ?
La vérité est que l'état d'esprit sociétal qui est fossilisé sur les considérations de la "Seiba" joue en cela un rôle indubitable, tout en ne niant pas son "acceptation" en tant que comportement naturel dans l’esprit sociétal "agissant".
N’est-il pas établi, par cette volonté constante de défier la loi, que cela n'est qu'un aspect frappant de la perpétuation de cette mentalité, qui donne aux puissants ou aux dominateurs le droit d’outrepasser le droit par le défi sous allégation d’en être seuls « capables » comme l’on se complait à dire dans notre langage de la bravade ?"
Le vocabulaire de notre dictionnaire ‘‘arrogant’’ regorgeant de qualificatifs du défit va-t-il rester en vigueur, assiégeant la loi et empêchant l’Etat de droit de s'acquitter de son devoir et la bonne gouvernance de prôner l'égalité, de bannir l’impunité, et de mettre en vigueur le principe de la récompense et de la sanction?